Quelque chose de plus (Something more)

Auteur : Lady Pyrefly

Recueil de one shot autour de Sun et Jin.

Les débuts.

Tout ce qu'il avait vraiment suffit, c'était un sourire. Sun se sourit à elle-même, d'un petit sourire, et réprimanda ses idées romanesques. Mais malgré tout, il avait un si joli sourire.

C'était comme si... il commençait lentement, en d'étirant aux coins de la bouche. Presque comme s'il ne voulait pas que les gens sachent à quel point il était heureux. Très lentement, et le tmps qu'il sourie, complètement, Sun souriait tout autant. Ils étaient fous, ces deux-là, à sourire dans de tels moments!

Du moins, c'était ce que sa mère disait. Mais c'était tout simplement sans importance.

Sun avait assisté à un dîner. Un dîner aimable, plaisant, ennuyeux à mourir. Mais Jin s'était approché, lui fit ce sourire tarocement contagieux, et tout avait semblé parfait.

A la fin de la soirée, quand lui sourit ses adieux, Sun le regarda droit dans les yeux, et lui sourit en retour.

C'était tout ce qu'il avait vraiment suffit.

Orange

L'amour serait orange. Son ami le lui avait dit une fois, il y avait longtemps. Et, pour être honnête, il avait eu raison. Sun était orange. Vraiment.

C'était stupide et cliché, mais c'était vrai.

Ses cheveux sentaient l'orange quand elle se levait rapidement et cette odeur planait jusquà Jin.

Elle était toujours la plus jolie en orange, même si elle en portait rarement.

Et, enfin, Sun avait un goût d'orange quand il l'embrassait, surtout quand elle ne s'y attendait pas.

Jin revint au baragouin concis autour de lui. Il cligna des yeux plusieurs fois et s'interrogea. Comment disait-on "l'amour est orange" en anglais?

Et

Note de l'auteur : inspirée par "Digital Love" de Daft Punk

"J'ai rêvé de toi, cette nuit", dit Jin, en raccompagnant Sun après un rendez-vous. Il sourit; faire la cour était tellement amusant.

Sun rougit; il était si audacieux! Mais c'était ce qu'elle aimait chez lui. "C'est vrai?", demanda-t-elle timidement.

Il acquiesça et garda un large sourire. "Nous dansions", dit-il spontanément, avec que Sun n'ait la chance de lui demander de quoi ça parlait. "Et tu me regardait droit dans les yeux et tu me demandais : 'pourquoi ne joues-tu pas le jeu?'" Jin fit une pause. "Je ne sais pas ce que je dois faire", murmurra-t-il, à moitié pour lui-même, "à propos de ce rêve et de toi."

La femme dans la robe orange à côté de lui rit. "Peut-être devrions-nous aller danser la prochaine fois". Sun pouffa. Jin avait un drôle d'effet sur elle, vraiment. Jin l'attira contre lui. Ils n'étaient qu'à un bloc de la maison de Sun, il pourrait la ramener à temps. Il espérait. "Tu es si sérieux, d'habitude", lui dit-elle en le regardant dans les yeux. Sun le regarda furtivement. "Il n'y a rien de mal à s'amuser un peu."

Juste avant que les lèvres de Sun ne pressent les sienne, Jin l'entendit murmurrer, "Pourquoi ne joues-tu pas le jeu?"

une minute plus tard, debout sur le pas de la porte, la regardant rentrer dans le building, Jin jeta un regard au ciel étoilé, "Je ne sais pas quoi faire. A propos de ce rêve et de toi."

Dancing

Note de l'auteur : en continuation de "Et", toujours inspiré par "Digital Love" de Daft Punk

La musique qui flottait dans l'aéroport était perturbante de fougue. Le ton était pétillant et les personnes qui n'avaient jamais entendu la chanson souriaient sans le vouloir. La musique est une langue internationale.

Sun était surprise de se souvenir de l'entêtante petite musique techno-pop française. Elle se sourit un peu, cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait plus entendue. La dernière fois remontait... elle réfléchit... à l'un des derniers rendez-vous qu'elle avait eu avec Jin avant leur mariage. Ils étaient allés danser. Avec un flash, tout revint envahir d'esprit de Sun; ce rêve étrange qu'il avait fait d'elle qui les avaient pousser à aller danser.

Doucement, Sun se pencha sur sa gauche et dit à son mari, "Pourquoi ne joues-tu pas le jeu?"

Jin sortit de ses pensées et sourit un peu. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus vraiment souri. Mais il secoua la tête un moment plus tard, redevenu sérieux. "Nous n'avons pas le temps de jouer", gronda-t-il, et il fit entrer sa femme dans l'avion. Le vol 815 attendait.

Toucher.

Note de l'auteur : Point de vue de Sun. Premier d'une série basée sur les 5 sens.

Je n'ai jamais parlé à personne de tes mains, avec leur poind doux et lourd. La manière dont tu tiens ma main dans la tienne, au chaud, et en sécurité quand il fait froid dehors. La manière dont tu passes tes bras autour de ma taille quand nous sommes assis sur un banc au parc.

Mais tu es parti maintenant. Il n'y a plus personne qui peut me calmer avec une main bien placée sur mon épaule. Je pleure, je pleure et je pleure, parce que tu me manques.

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Sun s'endort cette nuit, la première nuit où Jin est parti, et elle rêve de ses bras autour de sa taille.

Odorat.

J'adore ton odeur. ça semble effrayant, comme dans un film d'horreur américain. Tu sais, ceux que je ne voulais jamais aller voir avec toi? J'avais peur.

Pour être tout à fait honnête, je n'ai plus peur. Nous sommes ensemble, maintenant, sur cette île digne d'un film d'horreur américain. J'ai vu des choses plus effrayantes qu'ils ne pourront jamais en montrer dans un cinéma.

Mais quand quelque chose de terrifiant arrive, ici ou dans un cinéma, tu m'enveloppes dans ta veste ou quoique soit qui tu aies sur toi (même ton T-shirt, et je ne peux pas te dire à quel point j'avais rougi) et avec ton odeur, mélange d'imitation d'eau de cologne, d'un peu de transpiration et de quelque chose que je n'arrive pas à identifier. ça remplit mon nez et je sais que je vais bien.

Tu sens la sécurité, tu sais?

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La seconde nuit après que Jin soit parti, Sun s'endormit, une odeur de transpiration et d'eau de cologne bon marché plein le nez. Elle murmurre doucement dans son sommeil, et ne se réveille pas avant le matin.

Goût.

Il y a quelque chose de magique, chez toi, Jin, mon époux. Tu as le même goût que l'argent, tu le savais? L'argent, comme un des petits esprits de renards dans les histoires que je lisais quand j'étais enfant.

Tu as le goût de l'argent et ce n'est pas une mauvaise chose. Tu es fait pour plus qu'une existence de fer. Tu es fait pour les fraises, le champagne, les choses belles et chères. Des choses qui ont le goût de bulles, de sucre et... d'argent.

Comme toi.

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La troisième nuit sans Jin se déroula avec un arrière-goût d'argent et de champagne dans la bouche de Sun.

Ouïe.

Je ne pourrais dire à quel point tu me manques, depuis combien de temps tu ne m'a parlé. Je sais, tu es parti et ça n'aide pas. Mais, sans toi, ma vie semble silencieuse.

Ta voix est profonde, mais pas trop. Agréablement masculine, si tu pardonnes le stéréotype. Ta voix s'attarde dans l'air pendant un moment, même dans l'air de cette île démoniaque. Elle s'attarde dans l'air, et je peux penser à ce que tu as dit.

J'aime encore plus ton rire. Il retentit et sonne heureux et vrai. Comme lorsque nous étions aller danser, tu te souviens? Je ne savais pas danser et tu as ri. Pas de moi, avec moi, aussi cliché que cela puisse paraître.

Depuis, tu n'as plus jamais vraiment ri. ça me rend triste.

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La quatrième nuit sans Jin, Sun rêva qu'elle dansait, et son rire retentissait, hardiment et véritablement.

Vue.

Tu es séduisant, tu sais? C'est vrai, tu l'es. Tu as ces pommettes hautes et parfaites, ces yeux adorables, ces dents droites, ces bras longs et forts, et... et...

Et je divague encore. Tu as cet effet sur moi, Jin.

Te regarder me donne envie de glousser comme une collégienne et tu peux être sûr que tout le monde sait que tu es à moi. A moi.

J'ai surpris cette Shannon qui te regardait, avant qu'elle, enfin, tu sais. Je lui en ai voulu pendant un moment. Comme je l'ai dit, tu es à moi. Et je suis la seule autorisée à te regarder comme ça.

Moi.

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Et pour une fois, Sun ne dût pas avoir recours aux rêves pour voir Jin. Il était là avec elle, revenu sain et sauf.